Née le 13 novembre 1927 à Villa Nova
Balta en Italie, dans le Piémont.Ses parents sont originaires de la région de Turin près de Castella Monté. Toute la famille quitte l’Italie pour la France en 1929, Lucie a alors 2 ans et la famille s’installe directement à Brignoud/Froges. En cette période, la France recrutait beaucoup d’ouvriers italiens pour venir travailler. Son père fut embauché aux ateliers Wagons
en qualité d’ajusteur mécanicien et ce jusqu’à sa retraite. 1931 verra la
naissance de son petit frère.Lucie dit avoir été scolarisée à l’école de Brignoud sur Froges où la maîtresse
insistait pour qu’elle s’appelle Yolande (son 1er prénom), elle prendra petit à petit, son second prénom «Lucie», celui de sa grand-mère afin de lui faire plaisir. Après son CEP, elle ira ensuite dans une école de Domène pour apprendre la couture puis chez
Madame PERRET au Boccard à Froges durant 13 années.Son père travaillait toujours aux ateliers des Wagons et sa
maman tenait une épicerie. Lucie se souvient avoir appris à conduire en aidant son papa durant les tournées de ramassage de lait sur le coteau et en le conduisant en automobile, lors de ses déplacements et ses parties de chasse.En 1955, ses parents font construire une villa avec un débit de boissons au bord de la départementale à Froges. C’est Lucie qui s’occupera du bar, aidée en cela par sa cousine Mme Michel. Au fil du temps, Lucie est devenue la seconde maman de tous les petits frogiens sportifs et également des autres
jeunes des alentours. Elle servait de banquière parfois en dépannant les moins fortunés.Son bar était le siège de toutes les associations sportives de Froges: basket, foot, boules
lyonnaises. C’était un lieu convivial où jeunes et moins jeunes se côtoyaient en toute amitié, en buvant «un petit coup ensemble» tout en jouant à la boule lyonnaise, la longue, comme on dit.A tous ceux qui liront cet hommage fait à Lucie: Raymond, Gilbert, Patrick, Guy, Michel, Jean-Claude et bien d’autres, souvenez vous de ces merveilleux instants vécus auprès d’elle et également de «Madame Michel» dont le souvenir restera gravé à jamais dans nos mémoires.